Cirilla de Cintra
Messages : 33 Date d'inscription : 30/12/2021 Localisation : Kaer Morhen | Jeu 3 Fév - 16:46 | | Ciri, de son nom complet Cirilla Fiona Elen Riannon de Cintra, est née en 1253 sur les îles de Skellige. Elle y passera d'ailleurs une bonne partie de son enfance, grâce à de nombreux séjours. Enfant de sang ancien, elle possède une apparence jeune, d'environ la vingtaine. En effet, la princesse a très vite remarqué qu'une fois totalement adulte, son corps ne subissait plus aucun changement évolutif, certainement à cause des divers champignons et plantes qu'elle avait pu ingérer lors de son entraînement avec les sorceleurs.
Dotée d'un grand pouvoir, elle n'a cependant réussi à en avoir totalement le contrôle qu'après de nombreuses années de durs labeurs. Depuis sa fuite du château, lors du fameux massacre de Cintra, elle navigue entre différentes villes comme Novigrad, Oxenfurt, Ard Skellig... et même dans d'autres sphères. Mais son habitat préféré reste toujours la forteresse de Kaer Morhen dans laquelle elle avait passé quelques mois lorsqu'elle était plus jeune.
Une fine cicatrice, bien qu'imposante, lui barre le visage partant du dessous de son œil gauche et terminant sa course non loin de la naissance de son oreille ; vestige d'une très mauvaise expérience ! Côté cœur, la demoiselle s'est longtemps contentée d'envoyer paître tous les hommes un peu trop collants. Après tout, elle passait son temps à fuir à droite à gauche, alors baisser sa garde pour un homme lui paraissait vraiment être une mauvaise idée. Cela dit, ça ne l'empêchait pas de jouer au chat et à la souris avec son ami de longue date, un certain Magyar Caldemeyn, avec qui elle n'avait pas été très agréable au départ mais qui désormais comptait beaucoup pour elle. C a r a c t è r eCirilla, tout comme sa grand-mère, la reine Calanthe, et comme la plupart des princesses, a un caractère bien trempé. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, peut se montrer quelques fois hautaine, autoritaire et même insolente. Après tout, elle est allée à bonne école ! Et puis la vie de château... garder la tête haute, donner des ordres et toujours faire en sorte de garder sa place, voilà ce que cela donne !
Néanmoins, après son départ de Cintra, elle avait dû apprendre ce qu'était la vraie vie et il était bien connu que celle-ci parvenait à dévoiler la vraie nature des gens. Dans le fond, Ciri est une personne sensible et aimable, qui ne peut s'empêcher de vouloir aider les siens du mieux qu'elle le peut. D'humeur joviale lorsqu'elle se sent bien, elle est une femme curieuse de tout et les personnes qui la connaissent bien n'hésitent pas à dire que, au plus profond d'elle-même, elle a su garder son âme d'enfant ; toujours prête à s'émerveiller d'un rien !
Elle sait être aussi douce qu'elle peut se montrer coriace lorsque le besoin se fait sentir : titillez-là, menacez-là, elle ou l'un de ses proches, et n'espérez pas pouvoir la fuir en un seul morceau ! Relativement impatiente, elle a tendance à s'emporter rapidement. Cependant, elle s'améliore avec l'âge : autrefois très impulsive (ce qui lui a valu pas mal de soucis par le passé), elle a depuis appris à prendre le temps d'observer attentivement chaque situation qui s'offre à elle.
H I S T O I R ECirilla est née sur les îles de Skellige en 1253, vraisemblablement aux alentours des fêtes de Belleteyn, qui ont lieu chaque année lors de la veille de mai, c'est-à-dire la nuit du 30 avril au 1er mai. Fille de la princesse Pavetta et de son époux, Duny, plus connu désormais sous le nom de l'empereur Emhyr Var Emreis, Ciri ne passa que très peu de temps en leur compagnie. En effet, Elle se retrouva orpheline très jeune, suite au naufrage de leur bateau en provenance de Skellige. Sa grand-mère, Calanthe de Cintra, prit alors son éducation en main. Ciri était tout ce qui lui restait de Pavetta, sa fille unique.
- Spoiler livres !:
Elle fut promise une première fois, peu après sa naissance, au Duc Windhalm d'Attre par la reine Calanthe, mais ce fut de courte durée. Finalement, durant l'année 1260, Calanthe l'envoya à Verden, faire connaissance avec le prince Kistrin en vu d'un futur mariage. Néanmoins, étant très mal à l'aise dans le château du roi Ervyll de Verden, Ciri parvint à s'enfuir et se retrouva perdue dans la forêt de Brokilone. Un homme vint alors la sauver de ces bois magiques, pour la renvoyer à Cintra ; un homme qui allait devenir l'un des plus importants pour elle.
1263, la date fatidique sonna. Nilfgaard ne laissa aucune chance au royaume cintrasien qui sombra très vite dans le chaos. Le siège dura trois jours. Trois jours d'inquiétude. Trois jours de tension. Et puis ce fut le début du massacre. L'horreur, les cris, le sang, le feu... Calanthe, blessée durant la bataille précédent le siège, mal en point, refusa catégoriquement de se rendre, préférant ordonner qu'on emmène Ciri secrètement en dehors de la cité. Le risque était gros, trop gros ! En essayant de fuir en douce, elle se ferait très certainement massacrer par les soldats nilfgaardiens. Mais La reine n'écouta aucun de ces proches qui lui demandaient de rendre les armes afin de sauver la princesse. A cela, elle se contentait de répondre à qui voulait l'entendre « Mieux vaut que le sang de la jeune fille se répande sur les pavés de Cintra plutôt que d'être souillée. » La fuite fut donc tentée et Ciri se retrouva dehors au milieu des flammes, cherchant une issue tandis que le garde qui l'accompagnait trouvait la mort d'une flèche au milieu du gosier. Puis elle le vit. Il était plutôt grand dans son armure noire, et sur son casque il portait des plumes, donnant l'impression à la jeune fille qu'il avait un oiseau sur la tête, un aigle fondant sur elle. Emmenée par ce cavalier, Ciri finit par prendre la poudre d'escampette lors d'une halte. Il faisait nuit, elle ne savait pas où elle était, mais elle se devait de prendre ses jambes à son cou et c'est ce qu'elle fit. Elle se sauva à travers les bois et après avoir trouvé plusieurs camps de fortune des rescapés de Cintra, elle tomba sur une femme qui la conduisit jusque chez elle, la nourrit et lui offrit un lit pour la nuit. C'est ici, qu'il la retrouva. Le sorceleur. Geralt de Riv !
À partir de là, sa vie changea complètement. Mais elle n'était plus seule à présent, et puis elle avait un nouveau but dans la vie... La route avait été longue depuis le royaume de Cintra, mais Geralt l'avait conduite jusqu'à la forteresse de Kaer Morhen, le lieu qu'il habitait chaque hiver avec les siens... le lieu où il avait passé son enfance, devenant le sorceleur qu'il était à présent... son foyer ! Là, elle fit la connaissance d'autres sorceleurs également. Eskel fut le premier à les accueillir. Il était taillé de la même façon que Geralt, excepté pour la couleur des cheveux -les siens n'étaient pas blancs- et il possédait une cicatrice en forme de demi-cercle sur toute la longueur de sa joue. Enfin, elle fit la connaissance des trois autres sorceleurs présents : Lambert, râleur à souhait, Coën, qui paraissait vraiment très jeune, et Vesemir, le plus âgé et mentor de Geralt. Tous accomplirent de bonne volonté la tâche qui fut d'enseigner l'art du combat à la jeune princesse. Lambert était dur avec elle, mais le jour où il finit par lui dire qu'elle avait fait une bonne parade avait été comme si on lui avait dit qu'elle allait pouvoir retourner chez elle.
Un beau jour, une femme débarqua alors à la forteresse, Triss Merigold, une magicienne qui parut très vite à Ciri comme une personne agréable et patiente. Elle était là pour elle, évidemment, pour l'aider à découvrir ses pouvoirs, et pour son éducation. Cependant, la magicienne se rendit compte rapidement que la demoiselle avait besoin de quelqu'un de plus compétant. Le pouvoir de Ciri, bien que minime en apparence -Triss n'avait rien ressenti de magique chez elle lors de leur première rencontre- était en fait une véritable bombe à retardement. Durant son séjour, elle avait pu voir de ses propres yeux les « absences » de la princesse, chaque fois qu'elle avait une vision, et qui se produisaient de plus en plus souvent. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à contrôler son chaos et ce, le plus vite possible. Dès le début du printemps Geralt l'emmena alors jusqu'à Ellender, au temple de Melitele. Là bas, elle serait sous la protection de la grande prêtresse Nenneke, et Yennefer avait accepté de lui enseigner la magie. Ciri avait eu beaucoup de mal à accepter le ton hautain de celle qui ne laissait rien passer. La magicienne était perfectionniste, elle lui en demandait beaucoup, mais à chacune de ses difficultés, elle était présente pour elle. De même qu'avec Geralt, un lien très fort s'était développé à son contact. Pour la première fois, elle parvint à apprendre quelques sortilèges basiques en utilisant le chaos sans forcer, sans se blesser. Pour la suite, Elle devrait se rendre à l'école de magie, Aretuza. Malheureusement, cela ne se fit pas.
En effet, présentes à l'une des conférences de mages sur l'île de Thanedd, une nouvelle bataille éclata et Ciri fut contrainte de fuir, seule. Pourchassée par un mage nommé Vilgefortz, sa seule chance fut de traverser un mystérieux portail magique dans Tor Lara, la Tour de la Mouette. Défectueux, le portail explosa lors de son passage et elle se retrouva au milieu d'une étendue sableuse qui lui était inconnue, le désert de Korath. Elle était complètement perdue. Blessée, sans eau ni nourriture, elle passa plusieurs jours à tourner en rond afin de tenter de se sortir de là puis elle tomba sur un bébé licorne qu'elle sauva d'une mort certaine. Ensemble, elles firent un bout de chemin, épuisées, faibles, déshydratées, puis Ciri fut trouvée par des soldats Nilfgaardiens et emmenée de force. C'est ainsi qu'elle fit la connaissance de Kayleigh, prisonnier également, et grâce auquel elle put s'échapper avant de faire connaissance avec tous les autres, les Rats ! Giselher était leur chef. En plus du jeune homme nommé Kayleigh, il y avait aussi Reef, Ass et deux filles : Étincelle, une elfe rebelle et Mistle qui prit Ciri sous son aile et l'intégrera au groupe. Elles devinrent d'ailleurs très très proches jusqu'à ce que le pire chasseur de prime du continent ne massacre tout le monde et attrape Ciri, la battant alors sans vergogne et la trimballant comme on promène un chien en laisse pour la faire combattre dans une arène. Une fois de plus elle finit par s'échapper, non sans mal par contre. Effrayée, blessée, elle fut retrouvée à moitié morte par un vieil ermite qui lui sauva la vie, lui laissant seulement une grande cicatrice sur le visage. Le chemin jusqu'à retrouver ses proches fut périlleux mais après maintes péripéties, visitant plusieurs mondes à différentes époques et apprenant à maîtriser les portails, elle parvint à libérer Yennefer de sa cellule chez Vilgefortz et retrouva également Geralt.
C'est là qu'elle tomba sur son père sans savoir qui il était. En effet, l'empereur Emhyr Var Emreis parvint à s'emparer d'elle au moment où tout semblait rentrer dans l'ordre... Désemparée mais cette fois impuissante, Ciri n'eut pas d'autre choix que de suivre les nilfgaardiens, en promettant tout de même à l'empereur qu'il n'obtiendrais jamais rien d'elle contre sa volonté. Et puis contre toute attente, à la vue de ses larmes, il la laissa repartir. La princesse ne comprit pas vraiment pourquoi il avait fait ça, mais elle s'en fichait, elle était libre, libre de retourner auprès du sorceleur et de la magicienne.
La vie de Ciri continua avec son lot d'ennuis. Néanmoins, elle prit son envol petit à petit. Par choix cette fois-ci et non par obligation ! Évidemment, elle retournait toujours auprès des siens dès qu'elle en avait l'occasion. D'ailleurs elle appréciait beaucoup le petit domaine que Geralt avait réussi à se dégoter dans la région de Toussaint. Il y faisait bon vivre, les gens étaient agréables, souriants et toujours de bonne humeur. Hélas ce fut tout de même de courte durée à cause de la guerre contre les dragons. Tout avait changé, depuis les attaques incroyables de ces bêtes majestueuses et pourtant incomprises. Il fallait se rendre à l'évidence, Toussaint n'était plus le pays enchanté qu'il était autrefois... Elle retournait également très régulièrement à Kaer Morhen. Elle s'y sentait chez elle, à défaut de pouvoir retourner à Cintra. Elle s'y sentait à l’abri et se sentait utile en ces murs. Aujourd'hui, Ciri avait soixante-et-un ans malgré qu'elle ait gardé la même apparence qu'à ses vingt ans. Comment était-ce possible ? Elle n'en savait rien. Elle était physiquement restée jeune, en forme et au maximum de ses capacités, mais avec l'expérience d'une personne ayant déjà bien vécu ! Elle avait demandé l'avis de Geralt : comment et pourquoi ? Et pourrait-elle mourir un jour de vieillesse ? Celui-ci avait répondu qu'il s'agissait peut être des plantes qu'elle avait pu ingérer à la citadelle des sorceleurs lors de son apprentissage. Il était étrange que les conséquences soient si prononcées mais peut être que cela avait interféré avec son pouvoir pur et primitif, que c'était du jamais vu. Elle avait alors demandé l'avis de Yennefer. Celle-ci avait répondu qu'il s'agissait probablement d'une conséquence de son pouvoir et que nul ne savait ce que cela impliquerait. En d'autres termes, elle n'était guère plus avancée ! Puis un jour, elle laissa tomber ces questionnements, préférant profiter de la vie un maximum quoi qu'il puisse arriver ensuite. Elle maîtrisait ses pouvoirs désormais -mais ne cessait d'en apprendre toujours davantage dès qu'elle en avait l'occasion- de la même manière qu'elle maîtrisait le combat à l'épée. Elle était l'une des plus fines lames du continents d'après ceux qui l'avaient vu combattre et avaient eu la chance de s'en tirer en vie. Son ami Magyar était l'un de ceux là. Elle l'avait rencontré quelques décennies plus tôt et une fois passé la méfiance, ils s'étaient tout de suite bien entendu. Lui aussi avait tout perdu lors des nombreuses batailles tantôt contre Nilfgaard, tantôt contre les dragons. Doué de magie, il était également bon escrimeur ce qui leur avait permis de se rapprocher plus facilement. Il l'avait beaucoup aidé lors de ses multiples fuites tandis qu'elle était poursuivit par tout le monde. C'était quelqu'un sur qui elle pouvait compter, elle le savait ! Elle avait beaucoup appris à son contact également et son amitié lui était précieuse. Et en prime il était plutôt bel homme . Et puis un jour, elle avait rencontré une personne étrange, couverte de taches noires disséminées ça et là... comme des écailles. Elle l'avait malencontreusement bousculée en sortant de chez l'apothicaire, à Oxenfurt, parce que comme d'habitude, elle était pressée. Elle devait se faire discrète, en particulier lorsqu'elle se trouvait en ville. Mais ce jour-là, elle avait été distraite par la demoiselle. Cependant, elle ne pouvait pas se permettre de perdre trop de temps. Elle s'excusa, puis disparut. Elle n'avait jamais vu personne comme elle. Qu'avait-elle réellement sur le visage ? Était-ce vraiment des écailles qu'elle avait sur le visage ? Était-elle malade ? Tant de questions avaient défilé dans sa tête pendant quelques jours. Puis comme tout, cela passa jusqu'au jour où, près d'un an plus tard, elle retomba à nouveau sur elle. Cette fois, elle se devait d'en apprendre plus. La curiosité est un vilain défaut ! Mais parfois elle offre aussi de nouvelles possibilités ! |
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