Quand la fin du monde viendra du ciel...
 
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Olgierd von Everec, le Sanglier de Sable

Olgierd von Everec

Olgierd von Everec
Messages : 27
Date d'inscription : 16/10/2022
Dim 16 Oct - 20:38

Olgierd von Everec
personnage d'origine | saga d'origine
  • SURNOM: le Sanglier de Sable
  • ÂGE: 41 en apparence, beaucoup plus en réalité
  • SEXE: homme
  • ORIENTATION SEXUELLE: bisexuel
  • OCCUPATION : mercenaire
  • APPARTENANCE: créatures humanoïdes
  • RACE: un jour humain, désormais entité surnaturelle
  • DEMANDE PARRAINAGE : non
PHYSIQUE ET CAPACITES:Olgierd fait partie de ces gens que l’on reconnaît au premier coup d’oeil, à condition d’avoir déjà entendu leurs légendes. Nul ne sait quel barde a décidé de relayer à travers la Redannie, et même au-delà, l’étrange histoire du Sanglier de Sable, mais il avec lui colporté l’image d’un homme de haute stature, aux cicatrices nombreuses, à la peau tannée, et aux muscles vaillants. Il a mille fois décrit son regard perçant, cynique, désabusé, aux couleurs d’un ciel d’hiver, qui anime un visage noble et sérieux, que l’on aurait dit taillé dans le marbre plutôt que dans la chair. Un visage de marbre, oui, dont les veines noires ou blanches auraient alors été les cicatrices, comme celle qui lui tranche la joue droite, et celle qui zèbre la moitié gauche de son crâne. Il a raconté, ce barde-là, à qui voulait l’entendre, qu’Olgierd avait des bagues à chaque doigt, des chevalières, des anneaux, et même une alliance, ainsi qu’un large collier serti de rubis véritables. Il a maintes et maintes fois tissé avec ses mots les soieries de son manteau, marron et turquoise à motif floral ; et fait rêver bon nombres de cœurs célibataires en évoquant l’inlassable manie qu’avait Olgierd à ne jamais lacer sa chemise, ce qui offrait une vue imprenable sur un torse solide, large et velu, et surtout strié de cicatrices.

Il fallait dire qu’Olgierd était un homme de goût. Il était de ceux qui prennent soin de leur apparence autant que de leurs armes, et qui ont conscience de l’aura de charisme et de charme qu’ils sont capables de dégager. Des têtes, il en avait fait tourner, et il en avait coupé au moins autant. C’était une chose aisée avec ce sabre qu’il portait à la ceinture. Une arme de qualité, à la lame recourbée et à la garde d’or élégamment ciselée. Garde sur laquelle, soit-il dit en passant, l’une de ses mains reposait en permanence. Ce sabre avait un nom, celui d’une épouse décédée, à laquelle il lui arrivait parfois de penser. Sous sa moustache, ses lèvres se courbaient alors en un sourire amer, et ses yeux se ternissaient. Il passait une main sur son crâne rasé de près, où , comme le voulait la tradition, il ne restait plus qu’une longue mèche rousse, et soupirait. Il allait devoir trouver un nouveau nom pour ce sabre. Peut-être celui de sa prochaine conquête.

Mais le monde avait changé, et Olgierd lui, était resté le même. Insensible, impassible face à l’épreuve du temps comme à celle des lames. Il avait connu trop de morts, et toutes n’avaient été que des passades, des aventures. Exactement comme en amour… Il songeait souvent à cette époque presque effacée où son âme lui appartenait encore, où il n’avait jamais lu le moindre livre de Goétie, et où il avait un cœur. A cette époque où il savait comment ressentir des émotions véritables, où chacune de ses paroles n’était pas un mensonge, où il était encore capable de vieillir. Peut-être était-ce un mal pour un bien. Dans un monde violent, il fallait des hommes violents, et Olgierd avait la chance d’être un excellent combattant. Si ses démons ne se battaient pas pour lui, alors il dégainait Iris, et dansait avec elle au milieu d’éclairs rouges et de brumes de sang. Il était exactement comme le sanglier qu’il avait choisi pour emblème : enragé, inarrêtable, incapable de réaliser qu’il aurait déjà dû mourir cent fois.
MENTAL:Ce que le barde disait toujours, lorsqu’il racontait cette histoire, c’était qu’Olgierd avait un cœur de pierre. Et il récitait : « Mes amis, je vous le dis, il n’était pas juste cruel, fou ou dément. Il avait un cœur de pierre, et ce littéralement ! » Et personne ne le croyait jamais. Comment imaginer une vie sans émotions aucune ? Sans joie, sans colère, sans tristesse, sans amour ? Olgierd, hélas, avait eu tout le loisir de non seulement l’imaginer, mais également de l’expérimenter. Fut un temps où il connaissait le bonheur, l’ivresse, l’amusement, la jalousie, le désespoir et le haine. Mais les souvenirs de ce qui lui paraissait désormais être comme une vie antérieure s’étiolaient lentement dans son esprit, où ne rougeoyaient plus que les braises d’une ancienne colère. Ou, plus exactement, l’écho, lointain et déformé, du souvenir de cette colère.

Le temps avait fait son cruel office pour Olgierd, et ce dernier avait vécu trop longtemps. Il n’avait plus de loisirs, plus de passions, et même plus aucun vice. Il n’était qu’une coquille vide qui ne tendait plus les mains vers le feu lors des veillées, ne frissonnait plus au contact d’une main dans la sienne, et ne savourait plus le goût du vin, fût-il même le plus exquis au monde. Il s’était éteint, à l’intérieur, il y avait cinquante ans de cela. Et son esprit en était devenu d’abord féroce, furibond et assoiffé de sensations. Il avait tout vu, tout fait, tout essayé, dans tous les domaines. Il fût drogué, alcoolique, nymphomane, et bien d’autres choses encore, jusqu’à ce que même les excès les plus insensés ne parviennent plus à rallumer son feu intérieur. Alors, il était devenu mélancolique. Enfin… Il feignait la mélancolie, à défaut de pouvoir la ressentir.

Olgierd est un homme sans espoir, sans amour, sans amis, sans pitié et sans remords. Il ne s’encombre de rien, et ne parle que peu de lui. Mais peu de gens s’en rendront compte. Pour donner le change, pour troubler ses ennemis ou peut-être simplement pour tromper l’ennui, il ment. Il sert à la face du monde les souvenirs de ses années dorées. Comme un acteur sur une scène de théâtre, il s’accroche un masque et agite ses membres comme un pantin, invoquant une version fantôme lui-même, un grotesque amalgame de celui qu’il avait été, et de celui qu’il aurait voulu être. Il ment, à corps perdu, de toutes ses forces, comme si ses boniments pouvaient remplacer la réalité, à condition d’y croire assez. Il est l’Ataman de la Compagnie Libre à ses heures de gloire, avec tout le charisme, l’assurance, la prestance et le bagout qui vont avec. Personne n’a besoin de voir la ruine qu’il est devenu, personne n’a besoin de savoir ce qu’il est à l’intérieur. Car Olgierd von Everec n’a besoin de personne. Olgierd von Everec s’est construit tout seul à la sueur de son front, et Olgierd von Everec est une légende. Et les légendes, justement, exactement comme Olgierd von Everec, c’est basé sur du vent.
HISTOIRE:Et enfin, après tout ce préambule, le barde entame la partie que le public attendait. L’histoire du Sanglier de Sable. Le drame. La lente chute qui a mené à ce triste résultat. Et dire qu’à la base, la famille von Everec n’était qu’une lignée noble comme une autre. Une simple maison de propriétaires terriens forte de deux héritiers mâles. Olgierd et Vlodimir étaient deux jeunes hommes tumultueux, avides de gloire et de richesse, qui n’aspiraient guère à une vie bien rangé. A la mort de leurs parents, ils fondèrent ensemble une compagnie de mercenaires, dont Olgierd, en sa qualité d’aîné, allait être le chef. Mais hélas, les choses tournèrent mal pour les von Everec. Les récoltes n’étaient jamais aussi bonnes qu’escompté, leurs investissements tombaient à l’eau, la compagnie ne produisait pas assez de recettes. La famille, endettée, vit ses dettes rachetées par leur rivaux de toujours, les Borsodis. C’est une triste histoire de faillite, mais où est le drame promis ?

Celui-ci prend la forme d’Iris, une jolie jeune femme, dont Olgierd est tombé éperdument amoureux. Leurs fiançailles auraient pu aboutir en un mariage d’amour, mais, en voyant la disgrâce de leur futur gendre, les parents de la demoiselle décidèrent plutôt de la marier à un prince venu d’Ophir. Apprenant cela, Olgierd remua ciel et terre. Il tenta tout ce qui était en son pouvoir pour récupérer un peu d’argent, redorer son blason et reconquérir sa douce. Mais rien ne fonctionna. Rien, jusqu’au jour où un vendeur de miroirs arriva en ville. Ce dernier n’était autre que Gaunter de Meuré, un sinistre personnage connu pour proposer de dangereux pactes à ceux qui osent l’approcher. Olgierd, désespéré comme il l’était alors, supplia le maître miroir de l’aider. Il voulait une nouvelle fortune, du pouvoir, et mieux que cela… Quitte à faire un pacte avec le diable, il voulait qu’Iris et lui deviennent immortels, pour s’aimer à jamais ! Le pacte fut conclu, et pour cela Olgierd vendit l’âme de son propre frère… Ainsi se referma l’étau, ainsi le piège fut placé.

Olgierd obtint tout ce qu’il voulait, et hélas, il obtint même plus. Son mariage avec Iris eut bel et bien lieu, mais il tourna au désastre. Il dépérissait lentement, incapable d’aimer cette femme qu’il avait tant désiré et pour qui il avait sacrifié Vlodimir. C’était là l’ultime cadeau du maître miroir, l’ultime affront fait à ce jeune fou qui avait passé un pacte sans y réfléchir à deux fois : il avait désormais un cœur de pierre, et il n’était plus capable de profiter de tout ce qu’il avait pourtant souhaité. Plus le temps passait, plus il s’éloignait d’Iris, contraint et forcé par son cœur qui l’avait trahi. Il ne prenait plus de plaisir à observer ses tableaux, à passer du temps avec elle et à dormir à ses côtés. Il avait changé, irrémédiablement. Il passait ses nuits à fouiller dans de vieux grimoires, à tenter d’invoquer Gaunter de Meuré pour annuler son pacte… En vain, bien entendu. Ce qu’il trouva dans ses parchemins ne fut pas la solution pour retrouver un cœur fonctionnel, mais le moyen d’acquérir plus de puissance. A défaut de pouvoir guérir, alors il allait construire l’instrument de sa vengeance à venir. Il apprit à maîtriser la Goétie, l’art interdit de la magie noire et de l’invocation de démons. Et puisqu’il ne pouvait pas aimer Iris, alors il allait peut-être pouvoir la protéger d’une autre façon. Il lui créa des gardiens ténébreux, des protecteurs cadavériques, et peupla le manoir de démons asservis, tous aux ordre de leur nouvelle maîtresse… Inutile de dire que la pauvre Iris ne pouvait pas vivre entre un mari devenu fou et des démons invoqués. Le divorce fut prononcé, et Olgierd partit, laissant Iris mourir de solitude et de tristesse dans leur manoir.

Olgierd n’avait rien ressenti. Au mieux s’était-il souvenu qu’il avait un jour aimé cette femme, et que ce n’était désormais plus le cas. Libéré du joug de ce mariage raté, il s’enfonça dans la débauche en compagnie de ses hommes. La compagnie libre avait mauvaise réputation, et lorgnait plus du côté du banditisme que du mercenariat, mais il n’en avait cure. Il vivait de rapines, de meurtres, d’enlèvements et de contrats douteux, il tuait, ripaillait et trompait l’ennui en dormant chaque soir avec une nouvelle conquête, mais rien n’y faisait. Le vide, l’absence de sensations, l’avait rattrapé. Il s’était certes vengé de celui qui avait tenté de lui voler Iris, en le transformant en crapaud géant, mais cela ne suffisait plus. Et c’est alors que le maître miroir décida de refermer le piège.

Olgierd avait, contractuellement parlant, droit à trois vœux. Et pour les réaliser, Gaunter se trouva un champion, un certain Geralt de Riv. Sorceleur mondialement célèbre s’il en est, et réputé pour réaliser l’impossible… Il parvint à tuer le monstre qu’Olgierd avait lui-même placé dans les égouts d’Oxenfurt, à faire vivre à son fantôme de frère la meilleure nuit de sa vie, et même à retrouver la rose violette qu’Olgierd avait offerte à Iris avant la mort de cette dernière. Et, comble du désespoir, il avait ainsi permis à Gaunter de récupérer son paiement : l’âme d’Olgierd lui-même… C’est là que le public retient toujours son souffle, et que le barde, un vilain sourire aux lèvres, fait durer le suspense. Il demande : « Comment Olgierd va-t-il s’en sortir ? Est-il mort ? A-t-il trompé le maître miroir ? … Je vous le dirai dans quelques minutes mais pour l’heure, n’hésitez pas à me donner quelques pièces, à votre bon cœur ! »

La vérité est que le barde n’en sait rien, et que ce qui s’est passé cette nuit-là, au temple de Lilvani, est un mystère. Il n’y a que trois personnes pour le savoir, celles qui étaient présentes. Si un jour vous croisez le maître miroir, veillez à ne jamais souhaiter la connaître, ou bien vous en paierez le prix. Le Loup Blanc est un homme taciturne, et vous n’aurez probablement jamais l’occasion de l’évoquer avec lui l’histoire du Sanglier de Sable. Et si vous demandez à Olgierd lui-même, il vous dira peut-être que Geralt s’est interposé entre le maître miroir et lui, et qu’il a réussi à négocier. Une punition plutôt que la mort, avait proposé Geralt. Celle-ci prit la forme d’une dimension miroir. Une prison noire, où le temps semble éternel, où les ténèbres sont permanentes, où les hallucinations sont insoutenables, et où on en vient à souhaiter tout, n’importe quoi, même la mort, plutôt qu’un tel supplice… Mais Olgierd n’a pas supplié. Il n’a pas eu peur, il n’a pas souffert, car il en est incapable. Il a réfléchi à un plan. Comment tuer le maître miroir, comment le prendre à son propre jeu ? Il a une idée, et il attend. Durant 40 longues années. A nourrir son projet, à attiser cette petite braise de haine au fond de lui. 40 ans de ténèbres, jusqu’à ce que le miroir se brise et qu’il atterrisse, un matin, sur le sol en mosaïque du temple en ruines. Il ne le savait pas encore, mais le monde avait pris un nouveau tournant. C’était son heure. Que les bardes du monde entier tendent l’oreille, voici le second acte de l’histoire du Sanglier de Sable !
Derrière l'écran:
Je m'appelle Evan, j'ai 25 ans, et j'ai été absolument charmé par l'univers de The Witcher depuis 2021. J'ai découvert la licence avec un ou deux trains de retard, mais j'ai adoré le DLC Hearts of Stone plus que le reste, et ai directement développé certain intérêt pour Olgierd, intérêt qui a très rapidement muté en adoration. Je collectionne les fan arts, les objets et tout ce qui peut me faire penser à lui IRL, il est un immense coup de coeur pour moi, c'est donc dire si c'est un plaisir que de le jouer ! Je fais du rp depuis que je suis au collège, ça ne me rajeunit pas ! Je fais également du jeu de rôle sur table et du jeu de rôle grandeur nature, roleplayer est un de mes principaux loisirs, avec le cosplay Smile J'ai d'ailleurs cosplayé Olgierd il y a quelques temps et je compte bien récidiver ! Ma connaissance de the Elder Scrolls est cependant beaucoup plus parcellaire, j'ai joué à Skyrim il y a un paquet d'années et parcouru TESO en diagonale, j'ai donc assez hâte d'en découvrir un peu plus sur cet univers en votre compagnie !
 

Drakaan Tedd

Admin

Drakaan Tedd
Messages : 85
Date d'inscription : 18/11/2021
https://drakaan-tedd.forumactif.com
Dim 16 Oct - 20:51

Félicitations, tu es validé(e)!
  • Si tu vois ce texte c'est que ta fiche est validée, félicitations, tu peux désormais commencer à jouer. Il te reste à demander un rang et un logement Ici, tu peux faire ta fiche de liens par là et tes demandes de rp par ici . Nous te souhaitons un bon jeu!

   

Olgierd von Everec, le Sanglier de Sable

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: