Quand la connaissance entraîne la mort de celui qui la recherche...
Feat. Yennefer de Vengerberg. La nuit sur le vignoble. On entend au loin les cigales et les oiseaux de nuit. Je suis blottie contre mon prince avec un sourire paisible aux lèvres. Il dort paisiblement, contre moi, le bras enlaçant doucement la taille. Pour une fois que j’ai un peu de calme… Enfin, c’est vite dit…
Je dois bien dire que j’ai… Sursauté, et pas qu’un peu. Duny quant à lui, dort d’un sommeil de plomb, le nez dans mes cheveux. En pleine nuit, j’entends une voix de femme qui m’appelle. Je descends, Croc de Kahvozein armé et je me rends compte que c’est le Megascope de la cave qui s’est mis en route et devant moi, une sorcière que je connais que trop bien… Je soupire, visiblement agacée.
- Yennefer de Vengerberg… Ca t’arrive souvent d’appeler les gens en pleine nuit ? Je t’avais demandé de mettre le Megascope en route s’il s’agissait d’une urgence !
« C’est une Urgence… de la plus haute importance Io… J’ai besoin de tes talents aussi vite que possible ! »
La qualité de communication du Mégascope laisse à désirer, mais je sens que Yen semble être tombé sur un os, et un os qui semble bien l’inquiéter. Et je ne l’ai vu que très peu de fois dans un tel état d’excitation et de nervosité. Ces rares fois, étaient malheureusement très justifiées.
- Que se passe t-il ?
« Pas ici… Pas maintenant… Viens à Corvo Bianco… J’ai besoin de toi ! »
La communication coupe avant que je ne puisse demander d’avantages d’explications. J’étouffe un juron en draconique avant de retourner dans la chambre.
- Ca va… Tout va bien… Inutile de t’inquiéter, j’ai du boulot en perspective.
Fis-je à l’intention du vampire présent non loin de là qui avait entendu la même chose que moi. Je suis retournée dans mon lit et tout de suite, le jeune homme me reprit dans son étreinte. Je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit.
A l’aube, je suis partie dans un coup d’aile en direction du vignoble qu’elle m’avait indiqué. Il ne m’a pas fallu bien longtemps en volant pour arriver jusqu’à elle. Je me pose non loin de l’entrée. J’étais sur mes gardes, je ne voulais pas tomber sur son Sorceleur, je n’en avais aucune envie. Il me faisait peur, et j’avais surtout peur de ce qu’il pourrait me faire s’il me voyait. J’avançais comme si je marchais sur des œufs. Je m’approchais de l’entrée du vignoble et je toquais à la porte.
Les tablettes interdites Quand la connaissance entraîne la mort de celui Qui la cherche…
feat Erik Vilulf
Quelques jours avant l’appel, Yennefer cherchait toujours désespérément Géralt, celui-ci était parti chercher quelques vivres et bouteilles de vin. Ils avaient décidés de prendre quelques jours de vacances à Porto Bianco. Mais comme à son habitude, Géralt n’avait pas donné de nouvelle et n’était pas rentré.
Il a du croiser Jaskier et partir à une quelconque taverne pensa t elle tout en imaginant de qu’elle manière elle se vengera.
Bon ! je ne vais pas me laisser abattre je vais aller faire quelques emplettes, je sais où il cache sa réserve d’orins, ce sera déjà un bon début pour se venger.
La voilà donc parti dans le village le plus proche vadrouillant d’échoppe en échoppe sans succès, juste une misérable bouteille qui ne lui fera pas long feu. Au détour d’une impasse un homme étrange l’interpelle, prête à l’envoyer bouler comme à son habitude, mais son œil est attiré par quelque chose qu’il lui tend... Il s’agit d’une sorte de tablette dans une langue qu’elle ne reconnaît pas. L’homme étrange lui tend trois tablettes pour qu’elle les regarde, quand elle eu finit de les étudier et lorsqu’elle releva la tête, l’homme avait disparu. Un peu surprise mais surtout curieuse de sa trouvaille elle s’empressa de rentrer chez elle pour regarder si des livres et récits parlaient de ce type d’objet et de langue. Une fois chez elle, une fois n’est pas coutume, elle s’ouvre une bouteille de vin tout en feuilletant ses recherches. Après des jours de recherche intensives et après avoir même interroger Keira et Triss (même si la relation reste tendue avec cette dernière). Elle ne vit qu’une seule solution … Sa vieille amie et compagne de voyage, la Dragonne Iona.
Evidemment cette idée de génie lui vint en plein milieu de la nuit et la communication avec le mégascope et plus que médiocre, ceci permet involontairement de crypter la conversation en cas d’oreille indiscrète.
Dès le lendemain matin la dragonne toqua à la porte, lorsque Yennefer ouvrit elle vit son amie scruter les alentours, sûrement à la rechercher de Géralt. Je te rassure, il est parti nous chercher de quoi manger et boire mais n’est jamais rentré, il n’est pas dans les parages, je ne détecte pas sa présence dans les environs. Viens entre, j’ai plein de choses à te raconter !
Yennefer lui expliqua la raison de son appelle, sa rencontre étrange, la découverte des tablettes et son incapacité à traduire. Je me suis dit que comme tu étais plus ancienne que moi, peut être aurais tu eu vent de cette langue ou l’aurais tu croisé dans un de tes nombreux voyages…
Quand la connaissance entraîne la mort de celui qui la recherche...
Feat. Yennefer de Vengerberg.Je la regarde, elle n’a pas changé, elle non plus. C’est pratique de ne pas vieillir ou très lentement. Quand elle me fit que Geralt n’était pas dans les environs, je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un léger soupir de soulagement et mon visage se détendit.
Elle me fit alors entrer, j’y croisais un homme chauve avec des lunettes sur le bout du nez qui me fit un solennel « bienvenue mademoiselle » Je souris et fit un signe de tête en guise de bonjour. On s’installe alors dans une pièce où sont entassés livres et parchemins. Yen me fit part de sa rencontre et de mystérieuses tablettes. Je n’ai pas écouté la fin de sa phrase que j’ai été comme happé par une des tablettes. Je la prends brusquement dans mes mains, je la regarde, l’examine. Je la repose, et je prends l’autre dont les glyphes semblent s’enflammer quand on la touche. Quant à la troisième, elle est en Ayléide. Mais je ne peux pas m’empêcher de revenir sur la première tablette.
J'ai de plus en plus un mauvais pressentiment au sujet de ce trio de tablettes et ça doit se voir rien qu'à la mine déconfite que je tire. Je vais alors sur la tablette en Ayléide, je la lis comme si c’était naturel. Une mise en garde et une allusion au Dovahkiin qui vaincrait le champion de Mora : Miraak…
- Pour cette tablette, les événements se sont déjà produits… Mais comment les Ayléides, une race elfique qui a disparu bien avant ma naissance a pu prévoir ça !
Je retourne sur la tablette dont les glyphes ressemblent à des coups de griffes.
- Cette tablette… Elle écrite en langue draconique, dont est issu le Thu’Um ou art de la voix que j’utilise… Elle dit… La malédiction d’une grande connaissance est l’indécision......
Je reste quelques instants interdites, Paarthunax... Le dragon qui a enseigné aux Grises-Barbes le Thu'Um ou comment ne pas s'en servir correctement. Je reprends ma traduction.
- Puis il y a une nouvelle mise en garde, Attention, la recherche de connaissances peut vous amener à faire un pacte qui vous perdra avec le Daedra Hermaeus Mora…
Je la regarde.
-Pour faire simple, un Daedra c’est "ceux qui ne sont pas nos ancêtres" En gros ce sont des divinités de l’ombre… Il existe 17 princes daedriques, qui ont chacun un plan sur lequel ils règnent, et Hermaeus Mora est celui de la connaissance et des savoirs interdits... Il règne sur un plan d’Oblivion qui s’appelle Apocrypha, le lieu de tous les savoirs. Il n'est pas connu pour être bon ou mauvais, mais il semble être le gardien de la connaissance à la fois utile et destructrice… Il fait miroiter aux mortels une connaissance illimitée mais tu lui appartiens corps et âme…
Je suis un peu craintive quant à la dernière tablette.
- Celle-ci… Est mauvaise, je peux sentir sa puissance d’ici… Elle dit… Maitre Mora attend votre faiblesse. Que votre faim de connaissances vous dévore. Il vous sauvera et vous donnera ce que vous vous recherchez le plus mais vous serez son prisonnier pour l’éternité à Apocrypha...Vous lui appartenez déjà mortels !
Je soupire.
- Toujours aussi charmant… Je ne sais pas qui est le type qui t’a remis ces trois tablettes, mais j’espère que ce n’est pas un cultiste de Mora, car si c’est le cas… Les Daedra ne sont peut-être pas inconnus dans tout ce qui se passe… Est-ce qu’il avait un signe particulier, un symbole, quelque chose sur ses vêtements ou son visage ?
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feat Erik Vilulf
Le soulagement de Iona se sentit quand Yennefer la prévint que Géralt n’était pas présent. En même temps la dernière fois il a voulu lui arracher tous les crocs pour s’en faire un collier… Sa crainte se comprend…
Yennefer était contente de retrouver son amie, même si, il est vrai, elle l’appelait tout le temps quand la situation était désespérée et insoluble. Je suis navrée de t’appeler à chaque fois pour des cas très compliqués mais je connais ton amour pour les énigmes et celle-ci me parait sacrément hardue.
Elle servit un verre de vin de sa réserve personnelle à Iona avant de se servir elle-même à peine posée dans le bureau, Iona lui sembla happée par une des tablettes, elle ne connaissait que trop bien ce regard avide de connaissance et en même temps effrayée par ce qu’elle découvrait au fil de sa lecture.
La voyant complétement obnubilée par sa lecture, Yennefer entreprit de faire un peu de rangement entre deux gorgées de vin ( il s’avère qu’elle but plus de vin qu’elle ne fit de rangement ).
Après les explications de Iona, Yennefer fut encore plus curieuse de savoir tout ce que peut recéler ces tablettes. Donc tu es en train de me dire que si on se donne à lui on peut avoir toutes les connaissances du monde ? Ca fonctionne pour les sacrifices ? Je peux lui offrir quelqu’un en échange de toute cette connaissance ? Même deux hein je suis pas radine.
Après avoir marqué un moment de pause et être sorti de sa rêverie de connaissance, Yennefer reprit. L’homme qui me l’a donné se trouvait dans une impasse de type coupe gorge, une capuche sur la tête, rabougrit pas très beau. Maintenant que j’y pense, si, il avait une sorte de tatouage à son poignet droit, j’ai pu l’apercevoir quand il m’a tendu les tablettes. Ca représentait une sorte d’œil entouré par deux serpents entrelacés. Je préfère les corbeaux mais c’est vrai qu’il avait de l’allure.
Yennefer lui dessina le tatouage qu’elle avait vu.
Quand la connaissance entraîne la mort de celui qui la recherche...
Feat. Yennefer de Vengerberg.- C’est vrai que j’aime bien les énigmes, ça ne me dérange pas que tu m’appelles Yen, mais la prochaine fois, évite de le faire en pleine nuit, hein ?
Je fis un léger sourire en coin. Je savais qu’elle allait de toute façon recommencer dès que l’occasion se ferait sentir, mais j’espérais quand même qu’une petite partie d’elle en prenne compte.
Elle nous servit un verre de vin, je le pris tout en étudiant les tablettes, je buvais petit bout par petit bout.
Je manquais alors de m’étrangler quand Yen me sortit un speech sur la connaissance illimitée, qu’elle pourrait demander, les sacrifices à fournir… Non, elle n’est pas sérieuse quand même.
- Yen, à quoi te serviraient toutes ces connaissances, toi enfermée dans le monde de Hermaeus Mora ? Tu ne pourrais même pas t’en servir dans notre monde, ni dans aucun autre d’ailleurs. Et si ça arrivait, je n’ose même pas imaginer ce que réserverait Geralt comme sort à la ou le fautif…
Bon faut dire que la dernière fois que j’ai croisé son sorceleur de compagnie, il a ressemblé à ce que je me faisais comme idée. Il a sorti sa lame d’argent et s’est mis en garde. J’ai vu un symbole apparaître dans sa main et j’ai lâché le Thu’Um de Déferlement Fus Roh Dah, ce qui a eu pour effet d’éteindre la flamme qui naissait dans sa main, mais aussi de l’envoyer valser dans un tronc qui manqua de se casser sous la puissance de l’Art de la Voix. C’est à ce moment là qu’il avait parlé de se faire un collier de mes crocs et de mes griffes qu’il m’arracherait une à une. D’ailleurs Yen m’avait conseillé de partir séance tenante, je ne m’étais pas faite priée, et j’avais utilisé le Thu’Um de vitesse Wuld Nah Kest et avant qu’il puisse réagir, je n’étais plus qu’un point à l’horizon. J’espérais que Yen et Ciri lui avaient parlé depuis et qu’on éviterait ce genre de combat inutile à l’avenir. Je n’avais fait que me défendre.
Quand Yennefer me décrit la personne qui lui a remise ces tablettes, je sèche. L’apparence ne ressemble à rien de connu. Mais quand elle me dessina le tatouage, tout s’éclaira.
- Ok… Ca vient de sortir, Hermaeus Mora a ses propres cultistes… Normalement ses adeptes sont en Apocrypha et en sortent uniquement à la recherche de nouvelles connaissances pour leur maître. Quoiqu’il en soit, ces tablettes sont mauvaises et viennent de trois époques différentes… La tablette Ayléide, devrait venir d’aux environ de la Première Ere, quand les premiers humains sont arrivés sur Nirn et que la divinité Kyne aurait pris en pitié les humains et leur aurait fait cadeau du Thu’Um pour pouvoir être sur un pied d’égalité avec les dragons. Mais ce qui ne colle pas vu que cette tablette narre des événements du futur. Ensuite on a la tablette en langue daedrique, celle-ci est contemporaine de mon époque et de ma naissance, elle a du sortir des plans d’Oblivion quand des portes vers les mondes daedriques se sont ouvertes un peu partout… D’où… Ma renaissance en dame draconique… Quant à la troisième, elle est contemporaine du Réveil d’Alduin, donc de la Troisième Ere… Ce qui devrait correspondre chez vous à… entre 500 ans et 1000 ans auparavant…
Je regarde Yen l’air grave.
- Il faut d’une part planquer ces tablettes dans un endroit ou aucun être ne pourra mettre la main dessus, et de deux, il faut surtout nous protéger de la magie noire dont elles sont remplies.
Les tablettes interdites Quand la connaissance entraîne la mort de celui Qui la cherche…
feat Erik Vilulf
Lorsque Iona dit à Yennefer qu’elle pouvait l’appeler quand elle le souhaitait mais pas de nuit, étrangement, cette phrase rentrât dans une oreille et sortit aussi prestement de l’autre.
Elle se plaint alors que dès que je l’appelle c’est pour une histoire palpitante et pour boire de bonnes bouteilles elle devrait être contente ! Dans tous les cas Géralt est aux abonnés absents comme toujours, de ce fait il ne pourrait rien faire avant un très long moment. D’ailleurs, la dernière fois, tu l’as bien vexé, il veut sa revanche de qu’il m’a dit ! Yennefer boit une gorgée de son troisième verre et est pour ainsi dire, un peu pompette
Pour la cachette des tablettes que dirais tu d’effectuer un périple de plusieurs semaines afin de les lâcher dans un volcan en fusion ? Nous trouverions peut être des compagnons de voyage et tant que nous y sommes, un elfe fera équipe avec un nain ! Yennefer rit à gorge déployée.
Plaisanterie à part, comment comptes tu les cacher ? Les dragons ont les meilleures cachettes pour les trésors alors pourquoi pas les objets enchantés ? Pour ce qui est de nous retirer la magie noire présente sur nous …. Ne l’ayant pas senti moi-même, j’ai peur de ne pas être en capacité ou de ne pas avoir les connaissances nécessaires pour, tu as quelqu’un ou quelque chose en tête ? Il ne me semble pas que ce soit ton rayon.
Sur ces paroles, Yennefer fouilla de plus belle la bibliothèque à la recherche de solution.
La bouteille finie, elle hurla « ROBERT », le dit Robert arriva en marmonnant que ce n’était pas son nom.
Qu’importe ton nom mon verre est vide c’est un sacrilège va me chercher la petite sœur, la journée risque d’être très longue.
Celui-ci parti pour s’exécuter, non sans marmonner dans sa barbe.
Ah le petit personnel, on en trouve plus de compétent… Du coup qu’est ce que l’on fait ma chère amie ? Je te suis jusqu’au bout du monde j’ai tout mon temps !
Le fait que son sorceleur soit loin me rassure. Ca m’ennuierait de lui faire goûter de ses propres flammes avec le cri ardent et griller la beauté sylvestre aux alentours.
Quoiqu’il en soit la vibration de ses tablettes ne me rassure pas, je préfèrerai mille fois être contre Geralt que contre une telle magie. Elle me fait pousser un petit sourire moqueur bien malgré moi de son idée de les précipiter dans un volcan.
- Malheureusement… Elles sont capables de supporter bien des cataclysmes, que ce soit de la température, des événements climatiques ou célestes, et même la meilleure des lames ou des marteaux ne seraient capables de l’ébrécher… Non, seule la magie peut les bannir…
Quand elle me dit que la magie n’est pas mon rayon, j’esquisse une grimace, je connais beaucoup de choses, mais par ma nature, la magie mortelle n’est pas vraiment quelque chose que je maîtrise. Même mon Th’Um le plus meurtrier ne pourrait rien faire contre ces tablettes…
Peut-être qu’un mage venant de Nirn pourrait nous aider, faudrait-il encore savoir où je dois les trouver… Et la simple idée de devoir retourner à Novigrad me déplaît, surtout vu les drames qui arrivent.
Tandis qu’elle crie après ce pauvre majordome, je réfléchis. Si des cultistes de Mora sont sur le Continent, alors ils ont un autel pour Hermaeus Mora. C’est indissociable. Ca sent le voyage qui n’en finira pas ça… Ou alors. Je regarde la magicienne, peut-être que… Je remarque alors qu’elle est un peu pompette.
- Dites moi ma chère, pourriez –vous faire apparaître une carte de la région par magie je vous prie ? Par la suite, il faudrait y rajouter tous les points magiques, et faire abstraction des pierres de puissance. Et enfin, isoler les anomalies magiques et dimensionnelles… Nous cherchons l’autel d’Hermaeus Mora.
Yennefer de Vengerberg
Messages : 8
Date d'inscription : 21/11/2021
Mar 6 Juin - 14:44
Les tablettes interdites Quand la connaissance entraîne la mort de celui Qui la cherche…
feat Erik Vilulf
Bien que Yennefer en avait un coup dans le nez et que l'incompétence de son majordome lui donnait des envies de lui mettre des claques... Elle se ressaisit et fit apparaître une carte comme lui avait demandé Dame Dragonne.
Tu comptes cherché quelque chose de recherché depuis erde nombreuses années et tu penses qu'à nous deux on va s'en sortir ?
Yennefer hausse un sourcil et fait un sourire satisfait
J'adore les défits! Donc pour commencer les points magiques se situent ici. Elle pointe du doigt tout en marquant les lieux à l'aide d'une plume. Les anomalies connues de tous se situent là. J'en ai découvert une il y a peu près de Novigrad justement. Je sais que ce n'est pas ta tasse de thé mais si nous arrivons à faire profil bas, peut être arriverons nous à glaner quelques informations auprès des pecnos du coin!
Yennefer se lève et s'étire avant de finir son verre et d'interpeler son majordome. Vas me préparer mes affaires pour un voyage de plusieurs jours, si ce n'est pas assez je piquerai dans le trésor de notre Dame Dragonne pour refaire ma garde robe. Tache de ne rien oublier pour une fois.
Yennefer se retourne vers sa Dame.
Es tu disposé à partir dès maintenant ? Je me sens d'humeur à déplacer des montagnes. Elle se retourne vers le majordome qui n'avait toujours pas bougé. Et aussi d'humeur à distribuer des claques aux incompétents....
- Ce n’est pas rechercher… Hermaeus Mora a besoin de faire des pactes avec les mortels pour accumuler de la connaissance… Et des esclaves… Qui se retrouvent éternellement coincés dans son plan d’Oblivion.
J’observe les points de différentes couleurs sur la carte. Je fais ma petite étude en surveillant du coin de l’œil le majordome qui ne semblait vraiment pas dans son assiette. Mais Yen était trop pompette pour remarquer le jeu étrange qui commençait. Je remets mes yeux sur la carte.
- Déjà, il faut chercher des points éloignés de toute civilisation. Les autels daédriques, dans mon monde étaient dans des endroits difficiles à atteindre, souvent inhospitaliers. Il fallait le vouloir pour arriver à leur autel. Et disons qu’à part de rares personnes, les grandes villes comme Novigrad ou Beauclair ne nous apprendront rien.
Duny ferait des bonds s’il savait dans quoi je me lançais. Il hait la magie et ce qui s’y rapporte, même si pour retrouver Ciri, à l’époque il n’avait pas hésité à s’entourer de mages et de devins. Et je ne parle pas du sommet qu’il avait mis en place pour comprendre ce qu’il se passait avec les dragons. Les points s’effacent les uns après les autres. Sauf un. Comme s’il voulait qu’on le trouve.
- Je crois qu’on le tient, et coup de chance, ce n’est pas si loin, donc ton grand et long périple… N’y en aura pas.
Je regarde le majordome. Complètement ailleurs, et je vois Yen qui perd patience. Je recouvre les tablettes en les enfonçant profondément dans un tissu noir que j’avais pris avec moi. Le majordome cligne plusieurs fois des yeux, avant de s'incliner et filer accomplir la tâche que Yen venait de lui donner. Je le regarde partir, alors que la magicienne piaffe de plus en plus.
- Ton majordome là… Tu n’as pas vu qu’il était sous l’emprise des tablettes ? Je te l’ai dit, on doit les ramener à son propriétaire ou trouver un moyen de les détruire définitivement…
Je désigne le Fort Astre, à l’Ouest de Castel Ravello.
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