PHYSIQUE ET CAPACITES:Leth est une elfe toute en longueur, très mince. Elle a un visage ovale et long, avec des pommettes saillantes et de grands yeux bleus envoûtants, parfois très clairs, limite électriques. Les lèvres minces mais pulpeuses d’un rose gris qui peut tirer d’avantage sur un blanc poudré. Elle a une marque au front ressemblant à une grande feuille de cristal qui s’illumine quand elle utilise ses pouvoirs. Elle semble toujours avoir des veines de glace dessinées sous ses yeux et dans son cou. Elle a des oreilles en légère pointes fines sur lesquels pendent souvent des cristaux qui semblent luire comme des aurores boréales à la lumière... Elle possède une très longue chevelure qui descend dans le bas de ses cuisses, souvent ramenée en arrière par un chignon compliqué et des barrettes faites avec des baies de genévrier gelées.
Niveau habillement, elle porte toujours une robe blanche et bleue très chaude avec plusieurs points de fourrure au cou, aux manches, et une doublure de fourrure sur le haut de sa robe. Elle a également une armure légère de fourrure et de plaques de verre, aux écussons des An Craite.

Lethril est ce qu’on appelle de nos jours une cryokinésiste. Autrement dit une manipulatrice de la glace. Elle est naturellement résistante au froid et à la neige, mais a une certaine faiblesse face à la chaleur et au feu. Elle a également des compétences naturelles quant à la guérison des blessures. Epéiste redoutée même par les brutes du Nord, Lethril a une certaine préférence pour les armes de jet. Elle possède toujours son arc elfique, vestige de sa vie parmi les siens, avant qu’ils ne deviennent les esclaves des Dwemers et la tristement célèbre race des Falmers. De son origine autrefois glorieuse, elle a gardé son côté érudit et intéressé par tout. Malgré une maison à Kaer Trolde, Lethril a préféré s’exiler loin de la civilisation, dans un chantier naval abandonné, suivie malgré elle par d’autres femmes qui ont choisi de suivre la voie d’Auri-El.

MENTAL:Lethril est surnommée par bien des noms, la dame de glace, la lady des glaces. Elle est également reconnue aussi bien comme la dernière de son engeance, mais en même temps elle a su prouver que son cœur n’était pas aussi froid que les icebergs et pour cela elle n’a pas été mise à l’écart par les habitants de l’archipel. Malgré ses apparences glaciales, figées dans un sang froid remarquable, Leth est quelqu’un qui a le cœur sous la main, on l’a déjà vu mettre la main à la pâte pour aider des pêcheurs ou pour labourer un champ. On l’a vu aussi défendre les plus faibles et bouter des bandits hors de propriétés à l’écart des Iles. Ah ça, elle ne manque pas de courage, et ce qui est majoritairement très apprécié là-bas c’est son franc-parler et qu’elle n’ait pas peur d’assurer ses convictions par les armes, mais elle sait aussi les assurer par l’éloquence.
Elle est aussi une conseillère avisée de Cerys an Craite, actuelle Reine des Iles Skellige. C’est une femme forte, indépendante, et qui ne manque pas de répondant. Elle est vive d’esprit et s’adapte à tous les mondes. Elle est pourtant solidaire, vivant en quasi autonomie avec ses suivantes, qui ont choisi de la suivre pour découvrir le culte d’Auri-El ou pour apprendre d’elle.

HISTOIRE:Je suis née à une époque reculée dans laquelle mon engeance, les Elfes des neiges, (les Falmers en Aldmeri) étaient une race prospère et une société très avancée. A une époque ou ce peuple régnait sur Tamriel avant que la « Nuit des Larmes » contre les premiers humains, puis la bataille de Moesring ne les obligent à tomber sous le joug des Dwemers. Une longue descente aux enfers pour devenir ces hideuses créatures que l’on appelle en Falmeri, « Les Trahis »
Je me nomme High-Impress Lethril Ayelwen. Je suis l’une des dernières survivantes de la race autrefois glorieuse des Falmer ou elfes des neiges. Je n’étais pas vouée à devenir Impératrice, mais le Destin que m’a tracé Auri-El ne m’a été révélé que trop tard.
Vous l’aurez compris, je suis très vieille. Mais l’avantage de notre race qui semble être forgée et figée dans le froid éternel, est que le temps n’a pas d’impact sur notre apparence voire peu.

J’ai peu de souvenirs de mon enfance, je sais juste que j’étais fille unique et que j’étais de la haute-société. Je ne me suis pas vraiment occupée des affaires politiques, si ce n’est qu’un jour on a déménagé dans un endroit du nom de Saarthal, qui est très vite devenu notre capitale. Mais à quel prix, les gens qui ont le pouvoir ont décidé d’éliminer les humains, tous sans exceptions. Je n’aime pas cette idée, mais je garde mes opinions pour moi.

La faim de conquêtes de nos dirigeants a causé notre perte, la Bataille du Col de Moesring a sonné le glas pour tous les elfes des neiges, car les humains ont alors prouvé leur suprématie. On a du fuir. Loin, très loin. Tout abandonner aux humains. Pour ma part, j’ai trouvé refuge avec d’autres dans les méandres de nos sanctuaires dissimulés. Nous avons alors continué de servir Auri-El et d’accueillir les disciples venu faire leur pèlerinage. Les Prêtres me désignèrent alors comme la gardienne, la monarque, et la protectrice, choisie par nos dieux pour nous guider hors des ténèbres. Les autres Elfes des Neiges l’ont appris mais ils avaient trop peurs pour nous rejoindre dans le sanctuaire d’Akatosh. Je suis persuadée qu’il reste encore des elfes des neiges, comme moi, comme nous qui ont échappé à la folie et à l’esclavage de ces traitres de Dwemer qui osaient s’appeler amis…

A cette époque, je me suis rapprochée du Haut-Paladin Gélébor, qui était un de mes plus fervents serviteurs et conseillers. Nous sommes devenus amants. La passion dans un monde en ruines. Plus j’avance en âge, plus je me dis que jamais plus je n’aimerai. J’en ai fait le serment, Gélébor a été mon premier et sera le dernier. A moins qu’un jour, Auri-El nous permettent de nous retrouver, l’Amour n’a plus sa place dans ma vie.

Les années passèrent, et de moins en moins de pèlerins venaient. Gelebor et moi nous espérions tellement avoir un enfant. Un héritier qui continuerait nos œuvres une fois qu’on aurait disparu. Enfant à peine né qui est mort en même temps que la plupart des prêtres lors d’une attaque par nos frères déchus qui ont tout saccagé et tout détruit. Mais Auri-El ne nous a pas entièrement abandonné, il a permis aux prêtres et moines de continuer de guider par-delà la mort. Et me guida vers mon autre destin et Gelebor fut obligé d’en être son bras « armé ». C’est d’ailleurs après ce qu’il s’est passé, qu’il décida de garder le Sanctuaire comme pénitence jusqu’à sa mort. J’ignore encore s’il vit, quelque part ou s’il a péri des mains du Numidium...

Un tombeau de glace. Ou plutôt un lit de glace où passer les prochains siècles, seule, sans Gelebor, sa douceur, son amour, sa dévotion. Mais je lui avais donné mon accord, et mon pardon. Loin dans les glaciers du Nord de Tamriel, dans un endroit que si inhospitalier que même pour nous, cela a été une épreuve, il me donna un philtre qu’il avait lui-même élaboré qui devait me laisser dans un profond sommeil une léthargie pour quelques temps, sans savoir combien de temps le philtre fonctionnerait sur moi. Notre dernier baiser dura longtemps, mais trop peu à mon goût que déjà le sommeil me gagnait. Je sais que ses lèvres restèrent collées aux miennes jusqu’à ce que la vie soit tellement inaudible en moi qu’il se résigna à me placer dans le lit caché à l’intérieur d’un des plus vieux glaciers de ces terres désormais inhospitalières pour nous. Il plaça près de moi, mon vieil arc et quelques flèches, quelques bijoux et offrandes à Auri-El pour protéger ma tombe, ainsi qu’une cape et une couverture de fourrure blanche immaculée.

Il paraît qu’il est resté longtemps sur ma couche à pleurer. Car quand son tour viendra, personne ne l’amènera ici pour que nous soyons enfin réunis. Mais je crois en Auri-El, il est bon et nous réunira car notre amour est pur…

Pour les créatures de notre engeance, il y a peu de chances que le froid nous fasse du mal, bien au contraire, nous aimons les tempêtes de neige et les froids impérieux. Mais je me souviendrai toujours de ce froid là, et de la noirceur des profondeurs. Je comprends très vite que je suis dans l’eau polaire de la zone nord de Tamriel, mais tout a changé ! Je récupère ce que je peux sauver, mais le reste tombe trop profondément et je n’ai ni assez de force ni assez d’air pour aller les chercher. Je suis récupérée dans les filets de pêcheurs. Ils me prennent d’abord pour une sirène, mais je n’ai pas de queue, ils me prennent alors pour une des filles de leur divinité aquatique et me ramène sur Ard Skellige. Je suis accueillie dans le fort de Kaer Trolde, la pâleur de ma peau et mes cheveux argent, ils n’avaient jamais vu ça. Mais mes oreilles pointues, ils comprirent vite que j’étais d’une engeance elfique, mais bien loin de ceux qui leurs avaient donné tant de fil à retordre. Malgré cela, ils me traitèrent bien, et veillèrent à mon rétablissement. Les mois et les années passent, je gagne ma place mais au lieu de rester chez mes bienfaiteurs je voyage et découvre l’archipel, avant d’y retourner. Cette terre est la mienne à présent. Après différents services rendus à la nation et mon soutien indéfectible des frontières des iles lors de la tentative d’invasion du Nilfgaard, je suis devenue une des leurs à part entière. Mais plutôt que d’accepter le confort du fort, je m’éloigne de la civilisation et je m’exile dans les montagnes pour au final arriver proche de la mer dans un col où se trouve un chantier naval qui n’a jamais été repris.

Je suis officiellement une des conseillères avisées de Cerys An Craite, fille de Crach, et actuelle Reine des Iles Skellige, ainsi que guérisseuse. J’ai souvent des villageois qui font la route jusqu’ici pour soigner leurs âmes ou leurs maux, mais moi qui soigne le mien ? Le manque qui me ronge. Gelebor…

Quelques mois plus tard, il y a quelques femmes qui sont venus ici, elles n’avaient plus rien, et leurs hommes étaient morts en guerre. Qui étais-je pour leur refuser un morceau de pain ou une place près d’un âtre fumant. Personne. Elles sont devenus bien malgré moi mes compagnes et mes disciples, j’apprends leur coutume, et elles apprennent à soigner, à comprendre la nature et à combattre parfois.

Derrière l'écran:
DC FONDA